Ode à mon Corps

JB_Yoga_0042 (blog).jpg

Ode à mon Corps

Que voyez-vous en regardant cette photo? Que voyez-vous en regardant une photo de vous-même?

Je vois mon corps. Un corps de femme de 46 ans qui vieillit un peu. Un corps de maman. Un corps qui a du vécu, qui porte les cicatrices laissées par le passé, mais aussi des traces de bonheur. Un corps imparfait, mais tout de même parfait dans son imperfection.

Je vois mon meilleur ami. Celui qui me permets d’expérimenter la vie. De respirer. Celui qui me permet de courir, marcher, danser, caresser mon chien, sentir les fleurs, écouter de la musique, faire des câlins à mes enfants, boire du champagne, faire l’amour à mon chum…bref, celui qui me permets de voir, entendre, sentir, goûter, toucher! Merci.

Je vois cette partie de moi que je considère maintenant comme étant à l’intérieur de mon Être véritable, et en lien direct avec celui-ci, et je suis pleine de gratitude. Je l’aime.

Ce corps qui me parle et m’envoie des signaux constamment, qui n’arrête pas, lui, de m’aimer, de me servir, et de me parler, même quand je lui fais la gueule, le critique, ou l’ignore.

Ce corps qui ne sait pas mentir. Un corps qui continue de fonctionner, un cœur qui continue de battre, des glandes et des organes qui font leur travail sans arrêt, sans relâche, et ce malgré les mauvais traitements et le surplus de stress et de toxines que je lui inflige.

Celui qui m’offre toujours des signes physiques qui m’indiquent quand je suis alignée, quand il est temps de poursuivre ou d’arrêter. De rester ou de quitter. D’agir ou de me reposer. Il est plein de sagesse ce corps. Merci.

Il est fidèle à lui-même, fidèle à sa nature. Lorsqu’il est malade ou ne fonctionne plus, ce n’est pas parce qu’il ne le veut pas, et surtout pas par trahison. Il fait avec son héritage génétique, avec la pollution, avec mes conditionnements et mes blocages, avec ce que je lui donne. Il fait ce qu’il peut, et toujours de son mieux. Il essaie toujours de guérir, de continuer à vivre, et il fera jusqu’à son dernier souffle.

Mon corps de me trahis jamais. Est-ce que je peux en dire autant à son égard?

Je n’en ai pas toujours pris soin. J’ai ignoré ses besoins. J’ai refusé d’entendre ce qu’il me disait. J’ai parfois été violente et négligente envers lui. Je n’ai pas toujours bien mangé. Je ne l’ai pas toujours fait assez bougé. Ou encore je l’ai surmené en bougeant trop, trop vite, et de façon inconsciente. Je lui ai manqué de respect. Je lui ai fait subir beaucoup de stress. Je l’ai parfois empêché de se reposer lorsqu’il en avait besoin. J’ai attendu qu’il brise ou soit malade avant de réagir. J’avais toutes sortes de bonnes raisons. Toutes sortes d’excuses.

Mon corps m’a toujours pardonné. Il est si résilient et si fragile à la fois. Il a toujours été là, fidèle. Moi pas.

Cultiver la compassion envers moi-même n’est pas qu’une affaire de corps physique, mais ça en fait partie. Si mon allégeance est d’abord envers moi-même, elle doit donc l’être envers lui. Il est mon temple sacré, et je le traiterai avec plus de conscience et de bienveillance, comme il le mérite.

Merci mon ami. Pardon. Je te vois. Je t’entends. Je t’accepte. Je t’aime.

Merci,

Jannie

Ps. Si tu as besoin d’aide afin de développer l’auto-compassion et cultiver le mieux-être dans ta vie, je peux t’accompagner par des séances de coaching. Si tu as envie de prendre soin de toi, j’offre des cours de méditation en groupe et en privé, ainsi que du massage yoga thaïlandais. jannie@janniebolducbienetre.com

Précédent
Précédent

Intégrer le RIEN FAIRE dans sa vie (Ou l’Espace Zéro Stress)

Suivant
Suivant

Oser se Reposer